16. Au sujet de la physique quantique

Publié le par Marinette

Le journal de Michel Lefeuvre, philosophe des sciences, auteur (suite 16)

Le 23.03.2016 (suite)
J’en viens maintenant au livre de B. d’Espagnat, intitulé : Traité de physique et d’épistémologie (2001), qui remet au point les véritables questions concernant la connaissance en général mais plus spécialement la connaissance scientifique.

Jusqu’à l’apparition de la mécanique quantique, un certain nombre de propriétés de la matière ne semblait faire aucune difficulté. Cela semblait tellement évident ; on faisait naturellement confiance au témoignage des sens. Or, c’est cette belle assurance que la mécanique quantique est venue mettre en doute. La plus significative me semble bien être celle de la non-localité.

Il semble bien aller de soi que, pour tout le monde, la réalité physique est toujours liée à un lieu, à un endroit bien déterminé ; c’est à tel ou tel endroit précis que se situé l’objet que je regarde actuellement. Or, c’est cette belle assurance qui vient à se lézarder sous les coups de la science la plus en pointe, la plus prometteuse, à savoir la mécanique quantique. Si je vois un objet, c’est en raison d’ondes lumineuses qui sont venues impressionner ma rétine. Or cette onde, telle que la décrit la mécanique quantique, n’est pas des plus simples. Pour en parler, la science parle de superposition ; ce qu’il faut alors noter, c’est que la physique ne s’accorde pas avec le mental, celui-ci ayant pour effet la réduction du paquet d’ondes. Un animal ne peut être à la fois et en même temps mort et vivant ; il ne peut être que mort ou vivant.

Le 24.03.2016
De ce qui a été écrit précédemment, on peut retenir que les ondes qui circulent dans le cerveau après qu’il eut été impressionné par les ondes lumineuses, ne sont pas des ondes superposées au sens où l’entend la physique quantique, mais des ondes qui ont déjà subies une réduction.

C’est dans la même perspective de pensée que je suis revenu pour y réfléchir sur la fameuse expérience des trous de Young relative à la lumière. Un faisceau lumineux est généralement considéré comme un mouvement de la lumière se diffusant en ligne droite. Dans l’expérience dite des trous de Young, un écran est disposé au fond, à l’arrière pour recevoir ce faisceau de lumière. Entre ce dernier et l’écran, un dispositif est aménagé que la lumière doit traverser ; ce dispositif est percé de 2 trous, dits trous de Young, du nom de l’auteur de ce dispositif. On pourrait s’attendre à ce que la lumière, ayant bien été polarisée au départ, ne passe que par l’un des trous et pas par l’autre. Or précisément, c’est ce que met en doute ce qui a lieu sur l’écran. Des bandes claires alternant avec des bandes sombres sont en effet observées, ce qui suggère que la lumière n’est pas passée par un seul trou mais bien par les deux en même temps. N’oublions pas qu’il s’agit pourtant d’une lumière bien polarisée.

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