II - "Cours de grammaire de Marinette" - Analyse Logique -

Publié le par Marinette

II - " COURS DE GRAMMAIRE  DE  MARINETTE " - ANALYSE LOGIQUE

 

 

I - GENERALITES

Une phrase est faite d'une ou de plusieurs propositions ou groupes de mots organisés autour d'un verbe ; elle commence par une majuscule et  se termine par un point.

Il y a autant de propositions que de verbes à un mode conjugué (le participe et l'infinitif, modes non conjugués, sont des cas à part).

La proposition indépendante
se suffit à elle-même : elle ne dépend d'aucune proposition et aucune proposition ne dépend d'elle.

"Deux vrais amis vivaient au Monomotapa." " Les deux amis", de  Jean de La Fontaine  ( 1621-1695)

Des propositions peuvent être coordonnées par des conjonctions de coordination - et ou ni mais or car donc-, qui peuvent aussi relier des mots ou des groupes de mots.

"Je plie et ne romps pas."  "Le chêne et le roseau" (La Fontaine)

Des propositions peuvent être juxtaposées : il y a une pause, souvent marquée par une virgule, entre les deux propositions :

"Il se faut entraider, c'est la loi de nature « L'âne et le chien » (La Fontaine)

La proposition principale est une proposition indépendante à laquelle on a rattaché des propositions subordonnées, (comme une locomotive à laquelle on attache ou non des wagons). Il n'y a pas de proposition subordonnée sans  proposition principale.

"[Le corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard,]  qu'on ne l'y prendrait plus.
(1)  "

 

 "Le corbeau et le renard" (La Fontaine)

Analyse de la citation : Les étapes : toujours compter les verbes à un mode conjugué d'abord. Ensuite il faut  souligner les mots invariables de liaison entre deux propositions. 1) 2 verbes à un mode conjugué, donc 2 propositions. 2) jusqu'à "tard" : proposition principale.
3) La suite est une proposition subordonnée conjonctive, introduite par une conjonction de subordination ( "que"),  complément d'objet direct du verbe principal (jura quoi ?)

La proposition subordonnée peut être subordonnée à la proposition principale par :
1) un pronom relatif,
2) un mot interrogatif
(pronom, adjectif ou adverbe), et, si le mot introducteur n'est pas dans ces deux listes, par
3) une conjonction de subordination
.
Le pronom ("pour le nom") remplace un nom : son antécédent ; la conjonction n'a pas d'antécédent.


"Il devint gros et gras (P. I. ) /  : Dieu prodigue ses biens
A ceux (P. P. )
/ qui font voeu d'être siens. (P. S. R. )" 

 

"Le rat qui s'est retiré du monde" (la Fontaine)

P. I. = Proposition indépendante. P. P. = Proposition principale. P.S.R. = Proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif : "qui" ; cette proposition est complément de l'antécédent du pronom : "ceux".

Notes : (1) : Pour tous les exemples / citations en rouge de ce "Cours de grammaire", c'est l'auteur de ce blog qui souligne et qui met entre crochets, qui ajoute des explications entre parenthèses...

 

Publié dans Cours de Grammaire

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M
<br /> <br /> Les adverbes de coordination sont sans doute une invention récente ; bonne continuation !<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Les sujets qu'IL touche... Sorry pour la faute Il faudrait pouvoir éditer les commentaires... <br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour et merci pour le temps pris à me répondre.<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas encore lu les articles et les leçons que vous me renseignez, sauf la suite de l'article sur l'analyse logique. Vous y mentionnez le cas des subordonnées participiales. Je suppose que<br /> c'est là que vous avez voulu attirer mon attention. Dès lors, ne faudrait-il pas nuancer votre propos dans la première partie de cet article ?<br /> <br /> <br /> Concernant les conjonctions de coordination, je pense qu'il faut en extraire "donc" et l'insérer plutôt parmi les adverbes de coordination. En effet, il partage un point commun avec ceux-ci, au<br /> détriment des conjonctions de coordination. On ne peut pas placer la conjonction "et" devant les conjonctions de coordination. En revanche, on peut la placer devant les adverbes de coordination.<br /> <br /> <br /> Bon, là j'avoue qu'on entre dans les méandres de la grammaire et j'admets que cela n'a aucune espèce d'importance pour le locuteur. C'est juste une discussion entre férus de grammaire, n'est-ce<br /> pas... Et c'est ce qui fait encore le charme de la grammaire, à mon sens : les discussions et les débats qu'elle entraîne.<br /> <br /> <br /> En tout cas, je vous félicite pour la qualité de votre blog, et ce à propos de tous les sujets qu'elle touche : je suis comme vous intéressé par la grammaire, les sciences et le fait religieux...<br /> <br /> <br /> Bonne continuation !<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je vous remercie d'abord de votree commentaire. Ensuite, pour les infinitifs et les participes, vous avez placé votre commentaire sur le premier article de l'Analyse logique ; avez-vous vu le<br /> second article sur le même sujet, et tous ceux qui traitent des infinitifs et participes verbes, noms ou adujectifs ? (leçons 18,19,22,23, et article XXII) - -voir "liste complète" des<br /> articles en marge de droite du blog pour les trouver. Ensuite, traditionnellement "puis" n'est pas inscrit dans la liste des conjonctions de coordination : je pense que c'est parce qu'il contient<br /> à la fois le sens de "et", coordination, et le sens de "ensuite", adverbe de temps. Bien cordialement.<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci pour votre blog. Mais je voudrais attirer votre attention sur deux éléments.<br /> <br /> <br /> Tout d'abord, vous annoncez que le mode participe n'est pas la conjugaison d'un verbe. Pourtant, un verbe se conjugue au mode participe. Il faut donc préciser que pour calculer le nombre de<br /> propositions que compte une phrase, il faut compter le nombre de verbes conjugués à un mode personnel, ce que ne sont ni l'infinitif ni le participe.<br /> <br /> <br /> Ensuite, vous comptez le mot de liaison "donc" comme étant une conjonction de coordination. Pourquoi ne comptez-vous pas "puis" parmi les conjonctions de coordination ? Pourquoi<br /> "et", "mais" et "or" notamment sont des conjonctions de coordination et pourquoi "puis", "toutefois" et "aussi" notamment n'en sont pas ? Parce que les items de la seconde liste sont des<br /> adverbes de coordination. Et ce qui permet de distinguer les conjonctions des adverbes de coordination, c'est que ces derniers peuvent être précédés de la conjonction "et", chose<br /> impossible avec les conjonctions de coordination.<br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br /> Thiebault<br /> <br /> <br /> <br />
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